Ne cherchez pas dans ce texte un exercice de style, il s’agit de mots qui viennent tout seuls et qui ne seront pas corrigés ou déformés.
Il y a autant de sortes d’écrivains qu’il y a de livres. Il n’existe pas de bon ou mauvais modèle, c’est l’originalité de chacun qui prime. Certains ont commencé à écrire il y a peu, d’autres depuis longtemps…
Je fais partie des écrivains qui ont commencé à écrire des histoires à l’âge de dix ans. D’abord des poèmes, puis des histoires pour enfants. Les écrits ont évolué avec l’âge, je n’ai donc pas échappé à la littérature sentimentale quand j’étais adolescente, mais après être passée par un mini roman policier.
Je n’ai pourtant publié mon premier roman court qu’en 2015, et c’était sous pseudonyme. Pourquoi ? Peut-être parce qu’avant cela, je pensais qu’on devait passer par un éditeur connu, qu’on devait écrire un livre parfait...
Pourquoi est-ce que je vous raconte cela ? Parce qu’en faisant du tri dans mon bureau, je suis tombée sur des nouvelles écrites en 1996 (à la machine à écrire !), en 1995… Et je n’ai ouvert que le carton contenant des documents datant des années 90.
Est-ce que tous ont comme destination la publication ? Pas du tout. Si j’en avais ressenti le besoin, je pense que je l’aurais déjà fait.
Je suis une tortue en écriture. Même en ayant pris plus d’une année sabbatique pour écrire en 2021/2022, j’ai été incapable de faire plus que d’habitude. Je me suis égarée dans des artifices qui n’avaient pas lieu d’être et qui m’ont déviée de ce que j’aimais.
Alors, oui, je suis une tortue. Entre le début du premier jet du roman « le Dragon de l’Ouest » en août 2017 et la publication en mai 2022, il a fallu cinq ans. Entre le premier jet de la novella « Le voyage de Lisa » et sa première publication, il a fallu cinq ans aussi…
Je m’attache forcément aux personnages, après avoir passé autant de temps en leur compagnie.
Actuellement, alors que je pensais avancer la réécriture du tome 3 d’Inverness (terminé en septembre 2022, bêta-lu en janvier 2023), je retravaille un livre écrit en 2016. C’était un premier jet et pourtant les personnages sont dans un coin de ma tête et me soufflent leurs histoires. Oui, on n’est jamais seul dans sa tête quand on écrit, c’est ainsi. Je vous conseille le livre de Liz Gilbert sur le sujet si cela vous intéresse : « Big Magic ».
Je sens que j’ai besoin de plus de temps pour écrire mes prochains livres, et j’accepte enfin cela. Je pensais publier le tome 3 de la série Scottish Snowflakes fin 2023, mais je n’en suis plus sûre du tout désormais. La publication demande tellement d’énergie et d’argent en amont… J’ai envie de prendre le temps, même si la pression est parfois forte sur les réseaux sociaux.
En attendant, je vous dis à bientôt.
Un peu plus sur l'écriture...
Love reading you here (with a bit of help 😊). And amazing to find those old writings and get a feeling of where you were, felt and expressed yourself then.